Plantes
La plupart des informations concernant les plantes et figurant sur ce site provient de la mine extraordinaire de connaissances regroupées sur le site www.wikiphyto.org créé par le Docteur Jean-Michel MOREL, auteur de nombreux ouvrages de phytothérapie, chargé de cours dans différentes facultés entre autres. Les propriétés des plantes citées ci-dessous ne présentent pas d’indications médicales. La bibliographie ayant trait aux propriétés des plantes est à retrouver sur ce même site.

ALCHEMILLA VULGARIS - ALCHEMILLE :
C’est une plante vivace de 10 à 40 cm de hauteur, présente dans les bois, prés et pâturages humides de toute l’Europe sauf zone méditerranéenne. On utilise les feuilles et les parties aériennes de l’Alchémille principalement pour leur richesse en tanins (6 à 8%) et donc pour leurs effets astringents et anti-diarrhéiques. Source www.wikiphyto.org

ARCTIUM LAPPA – BARDANE :
C’est une plante robuste que les anciens utilisaient comme dépurative, diurétique, sudorifique (diaphorétique). Le capitule de bardane est à l'origine de l'invention de la bande auto-agrippante (Velcro®) inventée en 1948 par Georges de Mestral. Parmi les nombreuses propriétés de la bardane, les plus remarquables sont liées à l’action sur la sécrétion des cytokines pro-inflammatoires TNFalpha et IL6. C’est également un dépuratif et détoxifiant cutané. Source www.wikiphyto.org

ARCTOSTAPHYLOS UVA URSI – BUSSEROLE :
La feuille de cette plante appelée également le raisin d’ours contient des tanins, des flavonoïdes et des triterpènes. Elle est connue pour ses actions diurétique et antiseptique urinaire. Source www.wikiphyto.org

CRATAEGUS MONOGYNA – AUBEPINE :
Ce sont les sommités fleuries de cette plante bien connue qui ont des vertus intéressantes. Ses polyphénols et ses flavonoïdes ont montré des activités favorables sur le myocarde comme l’augmentation de l’irrigation cardiaque, par exemple. Source www.wikiphyto.org

CURCUMA LONGA - CURCUMA :
Le rhizome de cette plante rentre dans la composition du curry, mais en dehors de la cuisine, on ne compte plus ses multiples propriétés liées à la curcumine mais aussi aux nombreux autres éléments (polysaccharides, lignanes etc…) que l’on retrouve dans le rhizome. Il est traditionnellement utilisé dans certains processus inflammatoires et comme capteurs des radicaux libres. Source www.wikiphyto.org

CYNARA SCOLYMUS – ARTICHAUT :
Cette plante est très connue et très répandue car c’est également un excellent aliment. Mais ici, ce sont les feuilles en rosette de la première année (qui contiennent des acides phénols, des lactones et des flavonoïdes) qui apportent les caractéristiques recherchées en particulier les effets hépatoprotecteurs, cholagogues et cholérétiques. Source www.wikiphyto.org

DESMODIUM ADSCENDENS – DESMODIUM :
Cette plante, originaire d’Afrique de l’Ouest et dont on utilise les parties aériennes renferme des flavonoïdes, des tanins et des saponosides. Elle a fait la preuve de son activité dans la protection de la cellule hépatique. Elle est traditionnellement utilisée dans la sphère hépatique. Source www.wikiphyto.org

ECHINACEA PURPUREA – ECHINACEE :
Les Indiens d'Amérique (Sud Dakota) employaient cette plante pour guérir les plaies infectées, et en applications locales dans les morsures de serpent. Pour l'utiliser, ils broyaient la plante fraîche et l'appliquaient localement ou en mâchonnaient la racine. La juxtaposition de trois grands groupes de substances : alkylamides, polysaccharides, dérivés de l’acide caféique semble importante pour l’efficacité. C’est une plante majeure qui agit sur plusieurs facteurs de l'immunité en stimulant l’activité des macrophages ou en augmentant le nombre de globules blancs, entre autres. Source www.wikiphyto.org

EQUISETUM ARVENSE – PRÊLE :
C’est une plante primitive dont les ancêtres ont proliféré à l’ère primaire (600-300 millions d’années avant notre ère) et qu’on utilisait pour polir les métaux et le bois grâce à ses propriétés très abrasives. Sa teneur importante en silice la rend reminéralisante. Elle est traditionnellement utilisée dans les problèmes articulaires. Source www.wikiphyto.org

ESCHSCHOLZIA CALIFORNICA – ESCHSCHOLZIA :
Appelée Pavot de Californie, elle présente une belle fleur jaune orangée. Comme toutes les Papaveraceae, elle renferme de nombreux alcaloïdes. De nombreuses études ont montré chez l’homme ou chez l’animal des effets neuroleptiques de type sédatif, anxiolytique ou spasmolytique. Source www.wikiphyto.org

FUCUS VESICULOSUS – FUCUS :
C’est une algue de couleur brune, pourvue de flotteurs naturels d’un mètre de long environ. Elle renferme principalement des polyphénols, des polysaccharides, des mucilages, de nombreuses vitamines et des minéraux. Il faut éviter sa consommation en cas de problème thyroïdien. Source www.wikiphyto.org

FUMARIA OFFICINALIS – FUMETERRE :
La fumeterre est une plante herbacée commune le long des chemins et terres incultes, annuelle à fleurs rose violacé, irrégulières, avec un pétale supérieur prolongé par un éperon. Connue des médecins de l’antiquité, elle était appelée “herbe à la jaunisse”. Elle contient une centaine d’alcaloïdes isoquinoléiques. Elle est principalement cholagogue et amphocholérétique : elle stimule la sécrétion biliaire et réduit l’hypersécrétion pathologique. Source www.wikiphyto.org

GINKGO BILOBA - GINKGO BILOBA :
C’est un grand arbre (30 à 40 m de haut) dioïque (mâle et femelle séparés) à feuilles caduques d’origine orientale avec une longévité remarquable, certains arbres atteindraient l'âge de 4000 ans en Extrême-Orient. La feuille contient des diterpènes, des sesquiterpènes, des flavonoïdes etc…Elle est reconnue comme augmentant le captage du glucose et de l’oxygène par la cellule cérébrale et est utilisée chez l’homme pour améliorer la performance mentale. Source www.wikiphyto.org

GLYCYRRHIZA GLABRA – REGLISSE :
Tout le monde connait le fameux bâton de réglisse qui correspond en réalité au rhizome de la plante et dont les propriétés sont connues depuis l’Antiquité. Elle est réputée comme augmentant la sécrétion de mucus gastrique et diminuant celle des pepsinogènes. De très nombreuses autres propriétés ont pu être mises en évidence comme celles sur le mucus respiratoire par exemple. Source www.wikiphyto.org

HARPAGOPHYTUM PROCUMBENS – HARPAGOPHYTUM :
Originaire d’Afrique australe, son surnom de " griffe du diable " lui vient de ses fruits portant des crochets recourbés qui paraissent sortir de la terre pour emprisonner les pattes des antilopes, arpagos signifie grappin en grec. Les indigènes Bushmans et Bantous avaient recours aux racines par voie orale pour traiter la fièvre, les entorses et traumatismes. Source www.wikiphyto.org

HIERACIUM PILOSELA - PILOSELLE :
C’est une petite plante commune dans les régions tempérées d’Europe, Asie, Amérique du Nord avec un capitule de fleurs jaunes, au centre d’une rosette basale de feuilles longues. Elle est réputée diurétique et hypoazotémique. Source www.wikiphyto.org

HUMULUS LUPULUS – HOUBLON :
S’il est connu pour la fabrication de la bière dès le VIII° siècle en Allemagne, c’est le fameux cône qui nous intéresse ici composé de flavonoïdes mais également d’huiles essentielles procurant des propriétés sédatives, oestrogéniques et antalgiques à la plante. Source www.wikiphyto.org

JUGLANS REGIA – NOYER :
Tout le monde connait le noyer, bel arbre à écorce grise pouvant atteindre 25 m de haut. On utilise la feuille pour ses tanins de type ellagique gallique et catéchique qui ont des actions astringentes et cicatrisantes. Source www.wikiphyto.org

LAMINARIA DIGITATA – LAMINAIRE :
C’est une algue dont le thalle en forme de ruban peut mesurer jusqu'à 60 m de long et qui a besoin de lumière naturelle pour vivre. Elle est principalement récoltée pour ses alginates. Il faut éviter sa consommation en cas de problème thyroïdien. Source www.wikiphyto.org

MELISSA OFFICINALIS - MELISSE :
C’est une plante herbacée de 30 à 80 cm, cultivée dans toute l’Europe. La mélisse a été utilisée depuis Hippocrate (IV° siècle avant JC). On utilise la feuille pour ses huiles essentielles, ses triterpènes et ses flavonoïdes. La mélisse agit au niveau des récepteurs GABA-ergiques, inhibe l'activité de la GABA-transaminase, augmente donc le taux de GABA dans le cerveau en inhibant son catabolisme. Elle est anxiolytique et sédative. Source www.wikiphyto.org

OLEA EUROPAEA – OLIVIER :
On connait tous les bienfaits de l’huile d’olive dans notre alimentation, mais la feuille riche en secoiridoïdes, triterpènes et phénols a une action anti-arythmique, hypotenseur et coronaro-dilatateur. De nombreuses autres propriétés sont attribuées à la feuille d’olivier. Source www.wikiphyto.org

ORTHOSIPHON STAMINEUS – ORTHOSIPHON :
Egalement appelée « moustache de chat », on la retrouve en Asie du Sud-Est. On utilise ses feuilles pour ses effets diurétiques et protecteurs du rein. Source www.wikiphyto.org

PANAX GINSENG – GINSENG :
On utilise la racine de cette plante : les meilleures sont les plus anciennes, de 5 ans et plus. La racine passe pour rappeler la forme humaine. Le nom de ginseng vient du chinois “jin seng” qui veut dire “homme-racine”. La racine est riche en hétérosides et polysaccharides. C’est typiquement une plante adoptogène : elle améliore les performances physiques et intellectuelles, augmente la résistance de l’organisme de manière aspécifique. Elle a une action sur le GABA, provoque l'augmentation du taux sanguin de dopamine. De nombreuses recherches sur cette plante ont permis de découvrir de nombreuses autres propriétés. Source www.wikiphyto.org

PASSIFLORA INCARNATA – PASSIFLORE :
C’est une plante grimpante à tige ligneuse originaire du Sud des Etats-Unis et du Mexique. Elle fut nommée “fleur de la passion” par les missionnaires parce que chacun des organes de la plante rappelait les instruments de la Passion du Christ : les fleurs à trois pointes : la lance, les vrilles : le fouet, les trois styles de la plante : les clous, les stigmates : l’éponge ; alors que les couleurs (blanc et pourpre bleuté) rappellent la pureté et le paradis. C’est l’exemple type où la notion de totum de la plante est mise en évidence : la synergie de l’ensemble des composants est sédative et anxiolytique alors que chacun des éléments pris un à un n’a pas d’action. Source www.wikiphyto.org

PLANTAGO LANCEOLATA – PLANTIN :
La feuille contient des mucilages, des iridoïdes, des tanins et des flavonoïdes principalement. Le plantain est connu pour être un antispasmodique des muscles lisses respiratoires grâce à l’inhibition de la production de l’oxyde nitrique par les macrophages. Il inhibe la degranulation des mastocytes et a donc un effet anti- histaminique. Source www.wikiphyto.org

RAPHANUS SATIVUS - RADIS NOIR :
C’est une des plantes les plus connues pour ses vertus « dépuratives ». Bien évidemment, c’est la racine (volumineuse –jusqu’à 50 cm) qu’on utilise. Des glucosinolates et des polyphénols sont les constituants principaux de la racine. La plante est dépurative, détoxifiante, cholagogue et cholérétique. Elle a également un effet gastroprotecteur. Source www.wikiphyto.org

RHODIOLA ROSEA – RHODIOLE :
Appelée également « Ginseng de la toundra », on la trouve dans les régions septentrionales, comme en Russie. Elle est consommée par les autochtones pour prévenir la fatigue et le "manque d'envie au travail" (Ssaratikov, 1968) ou augmenter l'endurance physique. Le rhizome renferme des tanins, des flavonoïdes, des monoterpènes et une huile essentielle. C’est une plante adaptogène et anti dépresseur. Elle augmente les performances mentales, la capacité de concentration, diminue la réponse du cortisol salivaire chez les patients souffrant de syndrome de fatigue liée au stress. Elle améliore les capacités physiques et est immunostimulante. Source www.wikiphyto.org

RIBES NIGRUM – CASSIS :
Tout le monde connait le cassis pour la qualité alimentaire de ses fruits, mais on connait moins bien en général les vertus de la feuille qui renferme des flavonoïdes et des proanthocyanidols. Elle a un effet anti-inflammatoire en diminuant la concentration de TNF-α, IL-1β et CINC-1, sans affecter l'IL-6 et IL- 10. Elle piège les radicaux libres et a un effet angio-protecteur. Source www.wikiphyto.org

SALIX ALBA - SAULE BLANC :
C’est un arbre commun dans les zones humides de toute l’Europe. On récolte l’écorce des branches âgée de 2 à 3 ans pour l’usage médicinal. Les salicylates, les composés phénoliques et les tanins sont intéressants. L’écorce est anti-inflammatoire, par action sur l'IL-1 béta et le NF kappa B, réduction de l'IL-6 et du TNF-alpha. Elle est antalgique, antipyrétique et antirhumatismale. Source www.wikiphyto.org

SILYBUM MARIANUM - CHARDON MARIE :
Selon la croyance populaire, les marques blanches des feuilles proviendraient du lait de la Vierge allaitant l’enfant Jésus, d’où le nom de la plante. On utilise le fruit riche en flavonolignanes, mélange de dérivés flavanoniques appelés « silymarine ». Cette silymarine est réputée pour ses propriétés hépatoprotectrices. C’est, d’une part, un stabilisateur de la membrane qui limite donc l’entrée des toxiques dans l’hépatocyte et, d’autre part, stimule l’activité de la polyméraseA qui augmente la capacité de régénération de la cellule hépatique. D’autres actions de la silymarine sur la prostate, l’ovaire, le sein, le rein et la peau ont pu être mises en évidence. Source www.wikiphyto.org

URTICAIRE DÏOCA - ORTIE :
Cette plante, très connue et redoutée à cause de ses poils dont l’extrémité se casse lors d’un contact et dépose des substances urticantes sur la peau, était considérée comme une panacée au Moyen Âge. On utilise soit la feuille, soit la racine dans des buts très différents. La feuille contient des flavonoïdes (dont le quercétol), de nombreux minéraux (calcium, silicium, potassium, fer) et des acides organiques (acide phénolique). La feuille est principalement anti-rhumatismale grâce à l’inhibition de la cascade de l’acide arachidonique et anti-anémique par stimulation de l’hématopoïèse. Quant à la racine, riche en lectines, polysaccharides, lignantes et tanins, sa principale utilité est la lutte contre l’hypertrophie bénigne de la prostate. Source www.wikiphyto.org

VACCINIUM MACROCARPON – CANNEBERGE :
C’est un arbuste à feuilles persistantes qui pousse dans les tourbières, les forêts de montagne, originaire d’Amérique du Nord. On utilise le fruit qui renferme des anthocyanosides, de l’acide benzoïque, du resvératrol et des flavonoïdes. Elle inhibe l’adhésion du colibacille dans la vessie et l’intestin. C’est son principal intérêt reconnu par L’AFSSA qui lui a accordé en avril 2004 une allégation santé selon la directive européenne 2002/46/CE, pour la première fois pour un ingrédient végétal. Source www.wikiphyto.org

VALERIANA OFFICINALIS - VALÉRIANE :
Appelée également l’herbe aux chats, elle est très commune dans toute l’Europe tempérée. Les grecs anciens et les romains utilisaient déjà sa racine pour combattre les palpitations et l’arythmie. Au Moyen-Âge, elle était recommandée comme tranquillisant et somnifère. Sa racine avec une forte odeur désagréable est la partie qu’on utilise. On y retrouve des sesquiterpénes, des cétones, des alcaloïdes et des iridoïdes principalement ainsi qu’une huile essentielle. Elle contribue à l’amélioration de la structure et de la qualité du sommeil. Elle a des effets anxiolytique, spasmolytique, myorelaxant et sédatif. L’acide valérénique inhibe le catabolisme du GABA. Le surdosage peut entraîner une asthénie et une hypotension. Source www.wikiphyto.org

VIOLA TRICOLOR - PENSÉE SAUVAGE :
C’est une plante herbacée à fleurs aux couleurs panachées de violet, de jaune et de blanc. Elle contient beaucoup de mucilages (+/- 10%), des acides phénoliques et des flavonoïdes. Elle est principalement utilisée en dermatologie comme adjuvant. Elle diminue l’inflammation cutanée. Elle est active sur un modèle expérimental d’eczéma chez le rat. Elle a un effet dépuratif et antioxydant. Source www.wikiphyto.org